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10 novembre 2015.     Gournay-en-Bray (76)
13 novembre 2015.      Saint-Quentin (02
7 avril 2016.                   Le Vigan (30)
CHEMIN-LARMES2-A4Bernard Brizon (petit-fils du député pacifiste et internationaliste Pierre Brizon) nous livre ses impressions sur cette dernière conférence :                                                                                                                                                                                                                                                              « François Courtin a présenté son livre devant une salle comble. Auditeur, bien sûr, mais également lecteur des premières épreuves, voici quelques appréciations personnelles sur l’ouvrage. Celui-ci est basé sur la retranscription de la correspondance de Georges et Henriette, ses grands parents paternels qui ont échangé plus de 1 000 lettres. Leur lecture nous fait vivre avec le couple, avec leurs trois enfants, nous y trouvons le quotidien qu’il faut assurer au front comme à l’arrière. Tout est décrit en phrases simples et claires ; en avançant dans la lecture, nous vient un réel attachement à cette famille dont l’écriture contenue nous transmet entre les lignes beaucoup d’émotions. Malgré l’inéluctable fin, au fil des pages, nous rêvons… « il va s’en sortir, la famille va revivre ». Les larmes viennent ! Mais l’ouvrage n’est pas uniquement un recueil de lettres, celles-ci sont entrecoupées par les propos de l’auteur sur la guerre, établis chronologiquement. Telle série de lettres sera émaillée par des faits, des attitudes, soit militaires soit politiques, en France ou chez les autres belligérants. Là, François Courtin est un citoyen engagé. Il nous fait ressentir dans son analyse les légendes contenues et colportées par l’Histoire officielle de la guerre. Voici pour la lecture, ma lecture.                                       
La conférence met en avant les faits historiques, et l’auteur ponctue chaque période décrite par la lecture des lettres qui s’y rapportent. C’est le vécu de la guerre qui apparaît : la vie à l’arrière où Henriette travaille et élève ses enfants, la vie au front que Georges ne décrit pas complètement avec le souci de préserver sa femme, ajouté à cela le poids de la censure. Il en est ainsi : la vie de ces hommes prisonniers de LA GUERRE, qui questionnent et commentent ce qui se passe chez eux avec pour seul lien le courrier d’une part, et d’autre part la vie de ces femmes au travail, seules à maintenir le pays et qui malgré leur angoisse permanente donnent de l’espoir : celui du retour, celui de la paix, à celui qui se bat ! On imagine que cela doit être bien semblable chez tous les combattants, quel que soit le pays. Deux heures se sont écoulées, l’auditoire est toujours aussi attentif. Nous sommes arrivés en 1916, François Courtin propose de conclure partiellement. Il cite alors l’intervention à la Chambre le 24 juin 1916 des trois députés SFIO : Ce jour-là, Alexandre Blanc, Jean-Pierre Raffin-Dugens et Pierre Brizon vont être les seuls à voter contre les crédits de guerre. Ce vote historique exprime pour la première fois une opposition officielle à l’Union Sacrée. Bien sûr, rendez-vous est pris pour une deuxième conférence suivie d’un débat largement souhaité. »
Bernard Brizon.

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