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Conférence à Paris le 8 novembre 2018 Mairie du XIXè à 19 h

Affi Conf14-18 – DES PREMICES À L’ARMISTICE…

UNE GUERRE POUR QUOI FAIRE ET POUR ABOUTIR À QUELLE PAIX ?

La Première Guerre Mondiale et ses prolongements hantent avec insistance notre vie contemporaine. Et pas seulement dans le cadre d’un centenaire qui s’achève sans que les problèmes d’alors ne soient réellement résolus aujourd’hui, loin s’en faut.

Quelles ont été les causes véritables de cette guerre, quel a été le vrai comportement de ceux qui avaient la charge politique et militaire de la conduire ?

Quels furent les principes directeurs qui les animèrent durant ces quatre années de barbarie collective ? Mais aussi, quels étaient les différents buts de guerre en partie inavoués de ceux qui l’emportèrent ?

Enfin, comment les vainqueurs ont-ils pu construire une paix sans les vaincus ? Avec quel résultat et quelles conséquences qui retentissent encore de nos jours ?

Le souvenir de tous ceux qui ne revinrent pas des multiples champs de bataille et dont les noms inscrits sur les monuments commémoratifs résistent au temps qui passe, invite à débattre librement de ce que nous savons aujourd’hui de la guerre de 14-18, et de ce que fut la véritable nature du traité de Versailles qui suivit l’armistice du 11 novembre 1918.

Conférence du 10 novembre 2018 Songeons (60) à 20 h Salle culturelle

Mémoires de la Grande Guerre en Beauvaisis et Pays de Bray

La première guerre mondiale et ses prolongements hantent avec insistance notre vie contemporaine. Et pas seulement dans le cadre d’un centenaire qui s’achève sans que les problèmes d’alors ne soient réellement résolus aujourd’hui, bien au contraire.

Quelles ont été les causes véritables de cette guerre, quel a été le véritable comportement de ceux qui avaient la charge militaire et politique de la conduire ?

C’est au travers de la vie au front du soldat Georges Courtin, mobilisé au 251ème régiment d’infanterie de Beauvais et de la correspondance qu’il entretient pendant près de mille jours avec son épouse Henriette, restée seule au Café-Epicerie qu’ils tenaient tous deux à Grémévillers, que se dessine d’une manière non conventionnelle la France des humbles et des puissants pendant ce temps de guerre. Leur témoignage exceptionnel, contenu dans plus de 1 200 lettres, échangées entre septembre 14 et avril 17, apportent un éclairage sincère et étranger aux mythes qui se sont construits au fur et à mesure des évènements et qui perdurent de nos jours. 

“Quoi de neuf à Grémévillers ?”, c’est la question inlassablement posée par mon grand’père à son épouse Henriette ma grand’mère dont les parents tenaient à l’époque un commerce dans la commune de Songeons. La vie locale et ses anecdotes, mais aussi ses drames, ne cesseront de préoccuper tous les soldats partis au front et donc séparés des leurs pour longtemps.

Le souvenir de tous les hommes du canton qui ne revinrent pas des lointains champs de bataille – ce qui fut le cas de Georges Courtin – et dont les noms inscrits sur les monuments commémoratifs résistent au temps qui passe, nous invite à débattre librement de ce que nous savons aujourd’hui de la guerre de 14-18, et de ce que fut la véritable nature du traité qui suivit l’armistice du 11 novembre 1918.